La colline aux coquelicots de Goro MiyazakiUmi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer...
Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier…
Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir.
Alors, franchement, j'ai beaucoup aimé ce film mais le scénario manque cruellement de la touche Ghibli (comprenait par là pas de magie, un manque cruel de poésie par moment), je comprend donc que certains n'hésiteront pas à descendre le film en flèche.
Pourtant, si on aime les fines bluettes, on est servi. Ici, il ne faut pas oublier qu'on est dans l'adaptation pure et dure d'un manga shojo!
Goro Miyaziki s'en sort vraiment pas mal sur cette histoire (scénario du père).
Les points très positifs : la musique! J'ai adorééééééé sayonara no natsu d'aoi teshima
Elle colle parfaitement avec l'histoire et souligne parfaitement les sentiments des personnages principaux.
Le souci du détail de nous dépeindre un Japon des années 60, le film se plaît à insérer tout un tas de petites références historiques et culturelles qui plongent littéralement le spectateur dans ce Japon de la grande époque.
Des personnages très charismatiques viennent compléter le tableau, il n'y a pas de grosses fautes au niveau animation, une 2d simple, des personnages aux traits fins. Certains personnages secondaires sont à tomber de rire, et on est systématiquement gagné par l'enthousiasme que dégage les jeunes étudiants plein d'espoir dans un Japon qui se crée tel que nous ne le connaissons maintenant!
Le point négatif: l'histoire en elle-même est très (voir trop) fleur bleue. On a du mal à savoir s'il y a réellement une histoire, il faut une bonne demi heure pour que l'intrigue se pose avec tout ce qu'elle implique de tragique pour les personnages.
Si on devait comparer aux contes de terremer, on dirait qu'il a eu un vrai boulot de fait, une nette amélioration mais j'ai bien peur qu'on soit loin de l'esprit auxquels on était habitué avec les studios ghibli.