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pour american psycho, il y a une frontière : celle du chien. (tu comprendras quand tu le liras). il ya ceux qui l'ont franchi et les autres. Pour moi, c'est un formidable bouquin sur les années 80 mais effectivement très dérangeant, voire choquant. et je comprends que beaucoup ne supportent pas.
Je viens de commencer le premier bouquin d'Amanda Sthers, Ma place sur la photo. C'est un tout petit livre autobiographique, sans aucune prétention, qui me plait beaucoup. Peut-être parce qu'au moment où elle l'écrit, elle a 24 ans comme moi, et que je me retrouve énormément dans ce qu'elle dit, dans l'expression de ce qu'elle ressent, de ses sentiments, d'une espèce de tristesse qu'elle n'arrive pas à caractériser. Donc voilà, j'en suis au premier tiers... Quatrième de couverture : "Le premier garçon dont j'ai été amoureuse s'appelait Jason : un petit Anglais blond, dans ma classe en primaire...Je l'aimais parce qu'il courait le plus vite de la classe. Avec du recul, je me dis que ce n'était pas une raison plus bête qu'une autre...Si j'avais fait faire une course de vitesse à tous les crétins qui m'ont accompagnée par la suite, j'aurais peut-être gagné du temps..."
Et bien, il m'a étonné ce Salem de Stephen King.En deux mots, c'est l'histoire d'une petite ville du Maine, début des années 70. Cette ville est dominée par une maison abandonnée depuis des dizaines d'années (qui fait peur non?). Et l'arrivée de deux nouveaux propriétaires coïncide avec des choses bizarres qui se passent en ville (chien défenestré, disparitions, ...). Et bien je l'ai adoré ce bouquin! Le climat est sombre (même avant le début des choses bizarres) et les personnages plutôt désabusé par la vie, certaines scènes sont vraiment prenantes, la suite des jours (où certains essaient de combattre) et nuits (terrain de jeu des vampires) amènent son lot de frissons... Stephen King en a dit : Je pense pouvoir vous faire croire, avec Salem, à l'existence des vampires. Parce que pendant que je l'écrivais, j'y croyais moi-même...Et pour couronner le tout, j'ai lu ce bouquin en écoutant dans mon mp3 les B.O. de Vrgin suicides et du Village... Terrible. Vraiment je suis partant pour d'autres King après cela. Et il a même réussi aussi à me donner envie d'acheter le "Dracula" de Bram Stoker!!!! Ma nouvelle prise : "La famille Lament" de George Hagen (qui a l'air beaucoup plus léger et qu'on m'a dit très drôle)
Comme j'en ai pris l'habitude, la critique de ma dernière lecture (qui vaut ce qu'elle vaut) Alors là c'est l'histoire d'une famille sud-africaine (ça commence à la naissance du premier enfant) que l'on suit pendant une vingtaine d'années. Et ça commence par un secret de famille : Will, le nouveau-né est un enfant adopté (mais cela lui sera caché).Viennent ensuite deux frères, et des déménagements en raison des lieux de travail du père (Bahrein, Zambie, Angleterre, USA,...) ("Un Lament voyage!...") et donc à chaque fois de nouvelles adaptations. Ce roman est très très agréable : c'est une fresque familiale avec un père pas sûr de lui, une mère à l'étroit dans son rôle de femme au foyer, un garçon ainé qui cherche sa place de Lament et des jumeaux espiègles... Il y a de l'humour, des scènes cocasses, la rencontre de divers obstacles de la société (le racisme américain des années 60-70 par exemple), l'évolution des enfants... C'est frais et gai.Jusqu'à 50 pages de la fin, je me disais c'est un chouette roman. Et dans les 15 dernières pages, je me suis rendu compte que je m'étais totalement intégré à ces Lament et que je vivais les choses avec eux (même des larmes aux yeux au final...). Livre suivant : Chien blanc de Romain Gary
Roman partiellement autobiographique de Romain Gary se déroulant principalement aux Etats-Unis juste avant et juste après l'assassinat de Martin Luther King.Le "héros" est un chien (bien adulte) que Gary recueille. Ce chien est adorable la plupart du temps mais il a été dressé "anti-noir", et fameusement bien dressé. Gary va donc essayer de le faire dé-dresser...Mais ceci est surtout un pretexte pour parler de son expérience et de sa vision du problème de l'intégration (ou du manque d'intégration) des Noirs dans la société américaine de la fin des années 60. Certaines scènes et anecdotes sont très marquantes. Sous sa plume, tous les Blancs ne sont pas mauvais, tous les Noirs ne sont pas bons (loin de là). Il nous parle de ses rencontres. Et certains passages sont assez géniaux! Gros regret : vers la fin, Gary passe par Paris en plein mai 68... Et là il est en pleine digression, ça n'a plus grand chose à voir avec le reste (je trouve du moins), et puis c'est difficile à comprendre pour un belge qui avait " - 11 ans" à cette prériode... Ca ne dure que 20 pages mais ça en parait 100. Et ce qui est dommage, c'est que c'est quasiment à la toute fin et que donc on garde ça en tête longtemps... Ca ne me semblait vraiment pas nécessaire du tout. Mis à part ça, je vous le conseille. Et jusqu'au bout parce que les cinq dernières pages sont renversantes... Nouveau gros changement de style pour le prochain : Promets-moi d'Harlan Coben
Bon j'ai pas lu le Coben , finalement, mais: C'est donc l'histoire d'un milliardaire qui investit énormément dans une association écologique et qui va se rendre compte de choses bizarres. Le soir où il retire ses capitaux, il se suicide et son entourage commence une enquête qui les mènera au bout du monde, pour combattre des extrémistes écologiques qui veulent provoquer des catastrophes "naturelles" pour sensibiliser la population. Le livre est bien écrit, un très très bon suspense (c'est quand même Monsieur Jurrassik Park) et est solidement documenté.C'est justement parfois trop scientifique pour moi, dans la première moitié du moins... Le héros principal, avocat, est parfois noyé avec toutes ces données alors moi, je vous dis pas...Et puis, le groupe des héros contredit, sur base de vraies sources, pas mal de choses de notoriété publique en rapport avec le réchauffement climatique, avec le CO2, etc... et avec donc de vraies notes en bas de page!!!! C'est parfois bizarre. Mais très intéressant aussi. On en arrive à voir que la science doit vraiment se séparer le plus possible de la politique, car les chercheurs, quand ils veulent arriver à des résultats particuliers, surtout aux résultats précis que souhaitent les gens qui financent leurs recherches, et bien ils peuvent, même inconsciemment influencer les expériences... Comme le dit Crichton : il faudrait qu'il y ait beaucoup moins d'avocats et beaucoup plus de scientifiques... La suite : Stephen King - Cujo
J'ai relu hier soir un tout petit bouquin : CiterMartin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères. Malgré l'installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées. En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d'affection. D'une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : "Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui." Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.Inspirée de quelques lettres réelles, cette courte nouvelle publiée en 1938 par une "mère au foyer" américaine surprend. Par sa forme diabolique superbement maîtrisée d'abord et son aspect visionnaire ensuite : en soixante pages à peine, l'auteur parvient en effet à capter avec justesse l'Histoire en marche et à nous faire saisir, à travers le drame intime des deux personnages, toute la tragédie qui se joue outre-Atlantique.
Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères. Malgré l'installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées. En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d'affection. D'une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : "Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui." Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.Inspirée de quelques lettres réelles, cette courte nouvelle publiée en 1938 par une "mère au foyer" américaine surprend. Par sa forme diabolique superbement maîtrisée d'abord et son aspect visionnaire ensuite : en soixante pages à peine, l'auteur parvient en effet à capter avec justesse l'Histoire en marche et à nous faire saisir, à travers le drame intime des deux personnages, toute la tragédie qui se joue outre-Atlantique.
Rha la la j'ai pris vachement de retard sur le topic ! Je vous avais laissés le 19 juin avec Eh bien comme les autres Palahniuk, c'est déjanté, trash et glauque, en même temps que très bien construit narrativement parlant, avec une histoire dont on a envie de connaître le dénouement... Pas pour les âmes sensibles (dans celui-ci on trouve des scènes de cannibalisme, une description détaillée de la décomposition d'un corps humain, entre autres joyeusetés ! ), mais ça vaut le détour...Ensuite j'ai moi aussi lu le Salem de Stephen King ; je n'ai pas grand chose à rajouter à ce qu'a dit manu, si ce n'est que j'aime beaucoup le côté mélancolique de l'histoire, la façon qu'a King d'adapter le mythe du vampire aux temps actuels, et son manque total de complaisance envers ses personnages "mini spoiler"(ils meurent tous ou presque...)Puis j'ai lu Une mort en rouge de Walter Mosley. Polar qui se passe dans le quartier de Watts à Los Angeles, dans les années 50. Assez noir et désabusé, c'est le deuxième d'une série ayant pour (anti-)héros Easy Rawlins, sorte de détective privé qui joue profil bas et qui traîne un peu ses emmerdes... C'est un point de vue intéressant sur l'Amérique (noire) de cette époque.Après une tentative vite abandonnée de lire La main gauche de la nuit d'Ursula Le Guin (pas dans l'humeur, mais j'en ai lu d'autres du même cycle que j'ai bien aimés), j'ai fait un tour à la bibliothèque et j'ai ramené ma nouvelle moisson ! J'ai attaqué avec Le puits des histoires perdues de Jasper Fforde, la suite des aventures de Thursday Next dans le monde des livres, qui ma foi s'annonce sous de forts bons auspices !
Bien content que Monsieur Topic Jeu Littérature soit de mon avis Justement donc, je viens de finir: Je suis quand même un petit peu moins enthousiaste que pour Salem (même si j'ai pris du plaisir). Ca se passe comme souvent (toujours?) chez King dans le Maine, vers 1980. Un Saint-Bernard, très gentil et serviable à la base !!!!, se fait mordre par une chauve-souris enragée. La maladie va prendre le pas sur lui et il va devenir une bête féroce et sanglante.D'un autre côté, on fait la connaissance avec la famille Trenton (père, mère et petit garçon) dont les soucis professionnels et de coeur sont au point culminant. C'est deux côtés de l'histoire vont se rencontrer pour former le noeud du récit. J'ai beaucoup aimé:- ce qui se passe dans l'esprit du chien, l'emrpise de la rage sur lui,... tout ça est très intéressant et parfaitement formulé "à la chien" (pas des waf waf hein !!!)- les relations et réflexions personnelles dans la tête des membres de la famille Trenton- le final (parce que, après deux romans lus, je me dis déjà que Stephen King est un as des fins de romans)- la descirption très très terre-à-terre et donc plutît dure de la vie dans les "bleds américains" J'ai moins aimé:- la lenteur : evidemment c'est sûrement voulu! Il y a une scène (LA scène) de "siège" de longue durée et donc il fallait bien marquer cela par la lenteur, mais par moment ça m'a semblé trop... pour pas grand chose ! Et puis, dans la mise en place du récit également, j'ai trouvé qu'on étaut pris moins vite dans "la lecture envie/besoin" (je veux dire par là, le besoin de lire plus vite, encore et toujours, pour savoir...) Mais bon, j'en lirai encore du King, c'est certain! Et prochainement sans doute ! La suite : Cul-de-sac de Douglas Kennedy (malgré une double mauvaise critique mais bon comme je l'ai reçu pour mon annif et que j'adore Kennedy...)
manu tu sais ce que c'est le cul de sac de douglas en anatomie ?
Je viens de rechercher La maison d'édition française ne devait pas connaître cette appellation non plus ! Tu m'étonnes que ce soit son plus mauvais bouquin...
j'en étais au même point que mary et maintenant : Pour ceux que ça intéresse : Cul-de-sac de Douglas
Après ces précisions anatomiques, voici ma petite critique: Un petit journaliste américain plaque tout pour partir en voyage en Australie, faire un voyage ressourçant à travers le désert. Il va rencontrer une femme, qui va lui mettre le grappin dessus et l'emmener, sans qu'il le sache, dans son village. Ce village est un abandonné au milieu de rien et habité par 4 familles auc pères despotiques. Une fuite étant impossible, Il va devoir s'adapter... Et bien, malgré ce qu'on m'en a dit, j'ai apprécié ma lecture. C'est probablement le moins intéressant des Kennedy (j'aime tant les autres!!!) mais celui si est bien aussi. Le héros a quelques formules assez sympathiques, la description désolante et hostile de cette partie de l'Australie est très imagée et intéressante. Et puis, cette micro-société est très particulière. Par moment, cela m'a un petit peu fait penser à 1984, la vie étant tellement régulée par les 4 pères. Voilà, ça se lit vite, c'est une prmier essai transformé (enfin, c'est un roman hein! ) de Kennedy je trouve. Mais comme je vous l'ai déjà dit, si vous êtes tentés par lui, il y a d'autres bien supérieurs : Les désarrois de Ned Allen, Les charmes discrets de la vie conjugale, Une relation dangereuse... La suite : Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol
En rentrant chez moi, j'ai relu les titres de Kennedy, et je me suis dit : MER**, j'ai oublié de citer "La poursuite du bonheur", probablement le meilleur...
Wouhou ! Ca y est, je me suis ENFIN remise à la lecture. Depuis à peu près 2 ans, j'ai dû commencer une quinzaine de romans sans parvenir à dépasser les 3 premiers chapitres, mis à part les bouquins de moins de 100 pages... J'ai donc réussi à remettre le pied à l'étrier en piochant plus ou moins au hasard dans la cinquantaine de romans pas encore ouverts qui dorment dans ma bibliothèque. C'est tombé sur Cours ma jolie de Lisa Unger, un gentil thriller à propos d'une new-yorkaise qui découvre que son existence entière est peut-être basée sur un mensonge. Pour la critique, je me permets de copier-coller un extrait de la critique d'un internaute parue sur Amazon. Sans être aussi sévère (ce roman n'a rien de "navrant"), j'adhère quand même à peu près à son avis :"Encore un clone particulièrement poussif et prévisible de la "Génération Coben", et une nouvelle variation autour du thème, pourtant déjà usé jusqu' à la corde, du personnage sans histoires qui voit son existence parfaitement paisible et ordinaire basculer d' un seul coup vers le cauchemar, suite à un message reçu (ici, une photo) qui lui révèle que sa vie entière n' est que mensonges et faux-semblants... La déception est d' autant plus grande que l' éditeur, Belfond, qui publie généralement des thrillers de qualité, a organisé un lancement grandiose avec campagne de pub et spots radio, ce qui, pour le 1er roman d' un(e) inconnu(e) comme celui-ci, laisserait plutôt présager une "révélation" ou une découverte de premier rang... Difficile de s' adapter à ce texte écrit à la première personne, selon le point de vue de l' héroïne Ridley Jones, une jeune journaliste free-lance new-yorkaise terriblement agaçante tant elle semble tout droit sortie d' un "Harlequin", ces romans à l' eau de rose écrits à la chaîne, et qui ne cesse de prendre le lecteur à partie pour (tenter de) lui faire partager ses sentiments et sa vision des choses, réduite à une accumulation de clichés pour midinettes!... [...] Quant à l' intrigue, aussi mince qu' une silhouette Weight-Watchers, ce n' est qu' une grossière caricature d' un Harlan Coben, le suspense et les rebondissements en moins [...] Il y a trop de bons thrillers qui paraissent en ce moment pour perdre son temps"Bon, c'était sympa quand même, mais sans plus ! Je viens de commencer un autre premier roman dont le style me plaît beaucoup et semble donc prometteur : Le livre de Joe de Jonathan Tropper (encore un new-yorkais !)
je suis en train de finir ca, et c'est plutot bien ecrit, le suspense bien entretenu, et l'intrigue vraiment bien ficelee. Il fait partie d'une trilogie, et j'ai deja hate de me plonger dans les suivants!et quand j'aurai fini, ce sera au tour de 'Moins que zero', de Bret Easton Ellis. depuis que j'ai lu American psycho, ce gars la m'intrigue...
Bon ben moi, j'ai bien aimé "Cours ma jolie". J'ai lu ça il y a un an plus ou moins et j'avais dévoré... Ca rénove pas le thriller mais pour moi il y avait quand même de l'intrigue... Les gouts et les couleurs, ça se discute... mais pas spécialement pour arriver à la même conclusion... Et j'attaquerai la trilogie de Chattam bientôt !!!!!!
moi j'ai lu tous les Chattam et si j'ai adoré la trilogie je suis par contre décu par ses deux suivants la semaine dernière j'ai lu:disons que c'est sympa pour passer le temps mais ce n'est pas un grand bouquin .par contre du meme auteur je vous conseille "Chase à mort" que j'avais adoré meme s'il y a longtemps que je l'ai lu.sinon rien en vue pour une prochaine lecture ....wait and see :P
C'est l'histoire de deux soeurs : une riche a qui, en façade, tout semble réussir - une pauvre mal en point, mais plus intègre, abandonnée par son mari. Celle-ci va écrire un roman qui sera publié sous le nom de sa soeur... Autour d'elle deux, toute une galerie de personnages de la famille ou des amis...Et bien, justement, on s'égare un peu, allant dans la tête d'une dizaine de personnes différentes, dont certaines vraiment sans grand intérêt. Ca alourdit le bouquin.A part ça, les descriptions relationnelles sont pas mal du tout.Rien donc de transcendant Roman plus original : d'un côté, un capitaine de marine sicilien, chargé d'arrêter les étrangers qui cherchent à atteindre l'Europe par la mer, et qui veut se repentir de ces actes; de l'autre deux frères soudanais cherchant justement cet Eldorado européen.Le texte est assez brut. La partie concernant le sicilien m'a moyennement intéressé. L'autre beaucoup plus, ce long chemin de croix. Le final est vraiment très très prenant à lire.Je n'ai pas adoré pendant la lecture (c'est plutôt court), mais après coup, je suis très heureux de l'avoir fait, ça fait vivre un petit bout de cette situation impossible du continent africain. Et puis je me répète mais les 30 dernières pages sont haletantes (même si il ne faut pas s'attendre à un retournement de situation absolu... c'est plus proche d'un reportage écrit romancé que d'autre chose). La suite : La nuit des enfants rois de Lenteric
Je suis entrain de terminer le Livre de Joe de Jonathan Tropper. C'est l'histoire d'un écrivain new-yorkais qui a publié un roman descendant en flèche la ville de sa jeunesse. Il n'y a pas mis les pieds depuis 17 ans mais est appelé au chevet de son père mourant. Je vous laisse imaginer l'accueil auquel il a droit... Alors, dans ce livre, il ne se passe pas grand chose, le narrateur est un beau petit péteux, et on sent que l'auteur a voulu caser quelques-uns de ses fantasmes (coucher avec la mère ultra sexy de son meilleur ami, déflorer sa petite copine et la faire jouir du premier coup...), ce qui sonne parfois un peu faux. Je trouve également dommage qu'on n'ait pas droit à quelques extraits dudit roman, cela aurait permis de mieux comprendre certaines réactions des habitants vis-à-vis de Joe.Et pourtant je lis ce bouquin avec beaucoup de plaisir (même si j'ai un peu peur d'être déçue par la fin), parce que le style me plait vraiment. Les mots sont recherchés, le sens de la formule est là, et j'ai laissé échapper quelques rires, ce qui ne m'arrive pas souvent (peut-être parce que je lis surtout des polars... ). Les chapitres alternent entre présent et années lycée, procédé qui me plait bien. En gros, je vous le recommande !