Auteur Sujet: The Wire  (Lu 8178 fois)

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11 novembre 2011, 02h37
Citation de : epik;1025381
Série télévisée américaine, créée par David Simon et co-écrite avec Ed Burns. 5 saisons, 60 épisodes (13 / 12 / 12 / 13 / 10), diffusée du 2 juin 2002 au 9 mars 2008 sur HBO.
 
 
 
 
 
Présentation longue (Wikipédia), non spoilante
The Wire est traduit en français par Sur écoute. Bien que la trame des saisons en général et les investigations en particulier ne reposent pas uniquement sur l'écoute téléphonique, c'est généralement l'outil qui permet l'accélération des enquêtes. Elles-mêmes, à l'origine d'une ampleur modeste, mettent au jour, au fil des informations glanées via les écoutes, de vastes réseaux corrompus s'impliquant dans divers trafics à grande échelle, et dans de multiples milieux.
 
 Ces cinq saisons, organisées comme un arc complet, sont une plongée sociologique au cœur du quotidien des habitants des cités de Baltimore. Tristes ou heureuses, les multiples histoires qui composent cette mosaïque sont autant de points de vue, de façons complémentaires de voir la misère et la noirceur de la vie des citoyens ordinaires aux États-Unis. La ville-même devient le plus grand personnage de la série.
 
 Le tour de force de la série est de s'engager, sur le plan social, en montrant sans détour les pans les plus sombres du décor américain, son revers le plus inavouable, tout en mettant en scène une multitude de points de vue réalistes qui multiplient les questions dérangeantes sans jamais proposer de solution miracle. Il n'y a pas de fausse objectivité rassurante et pas de subjectivité accusatrice sous-jacente, l'épisode ne fait que montrer le plus passivement possible, il en résulte un étrange bourdonnement qui persiste longtemps après sa diffusion.
 
 C'est donc une série sombre et pessimiste. Toutes les tentatives pour changer l'ordre des choses sont inévitablement rattrapées par la réalité de la situation : compromissions financières, tractations politiques, mensonges médiatiques… Mais les auteurs se gardent de pointer du doigt les personnages et leurs motivations propres. Au contraire, ils développent l'idée d'une structure globale de la société, dans laquelle se débat l'ensemble des protagonistes, et la multitude des situations et des phénomènes empêche toute classification morale définitive : les policiers, les hommes politiques, les enseignants ou les hors-la-loi ne sont pas bons ou mauvais, mais leur évolution au gré des circonstances, de leurs choix et de leurs erreurs, changera la vision que l'on pourra avoir de leurs actions. Cette idée sous-tend l'évolution des personnages de Thomas Carcetti, le maire de Baltimore dans les deux dernières saisons, et de McNulty, un policier de la Criminelle. Ils traversent tous deux toutes les postures morales, depuis la plus grande pureté jusqu'aux plus sombres compromissions. Mais on ne peut jamais émettre un jugement strictement moralisant sur l'ensemble de leur parcours.
 
 Chaque saison est un arc complet correspondant à une enquête. Les auteurs en profitent pour divulguer différentes facettes de la ville de Baltimore. Les cinq saisons forment un « super arc » qui articule les différentes enquêtes entre elles.
 
 Comme David Simon l'a déclaré, bien que l'œuvre semble être présentée comme une série dramatique sur le crime, elle est plutôt tournée « sur la représentation de la ville américaine, ses institutions et ses conséquences sur ses citoyens. Elle montre également que, policier, docker, dealer, politicien, juge ou avocat, vous faites irrémédiablement partie d'un tout où il vous faudra réclamer votre place, tenu compte du milieu auquel vous appartenez. » Il a également déclaré: "si nous avions échoué dans notre projet The Wire, nous aurions juste fait un "cop-show" (série de flic)". Ce positionnement est assez emblématique de la volonté des deux auteurs principaux de dépasser le cadre de la série TV classique pour faire une fresque sociale représentant la complexité des Etats-Unis.
 
 Chaque nouvel épisode s'ouvre sur une citation d'un personnage mise en exergue.
1er épisode vu hier soir. Première impression : ça l'air assez complexe, beaucoup de personnages, peu d'explications, on rentre dans le vif du sujet sans présentation ou "scènes d'exposition". Chouette générique à première vue, que j'étudierai sans doute mieux les prochaines fois ! A suivre ! (j'espère que j'arriverai à poster un peu au fur et à mesure ! :huhu:)
« Modifié: 11 novembre 2011, 02h39 par epik »
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11 novembre 2011, 02h39
Citation de : sstarshoot;1025500
Série dont je n'ai lu que des critiques extrêmement positives, souvent citée dans le carré magique des séries avec Six Feet Under, Oz et les Sopranos
 Dans ma liste à voir, évidemment :huhu:
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11 novembre 2011, 02h40
Citation de : epik;1025637
102 : ça se met en place. Je n'ai pas bien compris pour quoi cette unité est créée, mais bon...

103 : j'ai beaucoup aimé le passage de l'explication du jeu d'échecs :)
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11 novembre 2011, 02h40
Citation de : Jon;1025987
question à  ceux qui connaitraient les 2 séries :

à lire le pitch : Soprano / The Wire .... ca fait pas un peu double emploi ? :gni:

Et si vous étiez sur une ile déserte et qu'il fallait n'emporter qu'une des 2 séries , laquelle conseilleriez- vous ?
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11 novembre 2011, 02h41
Citation de : epik;1025989
Moi je ne peux pas encore te répondre, verdict dans quelques semaines / mois ! ;)
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11 novembre 2011, 02h41
Citation de : sstarshoot;1025993
Pourquoi un double emploi ? :gni:
The Sopranos, c'est la vie d'un mafioso (familiale, "professionnelle", relationnelle...). La série est centrée sur lui, il est omniprésent

The Wire semble décrite comme une fresque sur Baltimore, où chaque saison traite de la ville sur un domaine particulier, sans se center particulièrement sur un personnage



http://seriestv.blog.lemonde.fr/2008/03/18/the-wire-une-grande-histoire-sacheve/
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11 novembre 2011, 02h41
Citation de : Jon;1025994
je n'en attendais pas moins :jap:


Je ne connais aucune des 2 séries , les mots "policier" et "trafiquants" m'ont fait penser  qu'elles étaient sur le même thème ;)

Tes précisions me permettre  d'avoir un début de  réponse à ma question "double emploi" :jap:
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11 novembre 2011, 02h42
Citation de : epik;1026082
104 : la scène de reconstitution du crime et ses dialogues :lol4:, McNulty et les meubles Ikea :huhu:
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11 novembre 2011, 02h42
Citation de : epik;1026964
103
103 : Ils sont vraiment ploucs et bas du front, ces 3 flics (Herc, Carv et Prez). C'est vraiment l'action qui ne sert à rien sauf à foutre la merde... :pff:
106
106 : Pauvre Wallace... Il ne devait pas s'imaginer que de dénoncer le gars mènerait à ça... J'aime bien Wallace, il est plus malin et plus attentionné, "humain" que les autres (la scène avec tous les gamins qui se préparent pour aller à l'école :)) ; en plus il me fait penser à mon petit frère (qui n'est pas du tout noir, mais il y a quelque chose ;)).
107
107 : Prez sert enfin à quelque chose, il a trouvé sa voie ! :yeah: :huhu:

La scène entre Daniels et le chauffeur : "Who are you driving for ?" "Marla Daniels"... et la fin "Cedric Daniels. But I mostly go by Lieutenant" :lol:

Santangelo et sa statuette sous son oreiller :lol4:
108
108 : McNulty joue avec le feu, de faire faire ça à ses gamins...

Wallace qui se drogue :-/ J'ai bien aimé le passage où il aide la gamine avec son problème de maths, quoique la toute fin fait rire un peu jaune...

Et la politique qui commence à pointer le bout de son nez, fallait s'en douter...

Bunk qui veut cramer ses vêtements :lol4:

Belle conversation entre Dee et Shardene :jap:
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11 novembre 2011, 02h42
Citation de : epik;1026980
109
109 : Wallace qui parle de tout quitter : vas-y mon gars !!

La scène de distribution des échantillons : :-/ les mecs qui se battent pour ramasser une capsule par terre...

Bubs et son hameçon : :trouille: / :lol:

Omar en cow-boy, avec son long manteau et son fusil :euh: , et tout le monde qui se barre comme si c'était les flics qui arrivaient... Sacré personnage, ce Omar !
Heckle et Jeckle (c'est comme ça que j'appelle Herc et Carv) qui se font remonter les bretelles pour du fric qu'ils n'ont pas piqué au final :mouahaha:
110
110 : Futé, Omar, avec son coup de demander du fric pour faire la paix. Sur le moment je ne comprenais pas, puis quand il l'explique à McNulty ça devient évident. :jap:

L'opération de fin : :euh: Franchement limite au niveau de la préparation et du soutien, et les mecs ne font pas dans la dentelle, alors v'là le carnage... :-/
111
111 : Première fois depuis le début de saison que le Major Rawls n'agit pas comme un parfait connard.

On est à la limite de la bavure sur Bubs, victime collatérale de l'opération foirée...

L'avocat (Lévy) est une vraie tête à claques, il me fait penser à Saul Goodman mais en beaucoup moins drôle. :p D'ailleurs c'est apparemment une constante, l'avocat juif :gni: (enfin, même si Saul Goodman est irlandais, en fait :huhu: ).

La scène où Dee croit qu'il va se faire buter par Wee-Bey : bizarre qu'il flippe comme ça alors qu'il n'a rien fait de mal en fait (selon leurs règles du jeu ^^), mais en même temps on le comprend, vu l'ambiance générale. Je me suis demandé pendant un moment s'il flippait pour lui ou s'il appréhendait de devoir buter quelqu'un, mais la fin de la scène, avant qu'il voie les poissons (:huhu:) tranche le débat.

Nos deux zozos finissent par se servir... Et Wallace qui revient... :pff:
112
112 : Wallace :larme::sweat::larme: rien que d'y repenser ça me fout les larmes aux yeux... On le voyait venir, mais j'ai espéré jusqu'à la dernière seconde... Et ces conneries d'être un homme ou pas un homme... est-ce qu'ils l'auraient épargné s'il avait "avoué" ne pas être encore un homme ? Quel gâchis... Je viens de lire quelques trucs sur lui, apparemment c'est l'un des personnages les plus aimés de la série, et sa mort a beaucoup marqué les esprits, moment qualifié d'un des plus tristes... ça ne m'étonne pas.
Rien d'autre pour cet épisode. :-/
113
113 : magnifique fin de saison ! La boucle est bouclée, et ça laisse un goût amer ; des choses ont bougé, mais si peu, et à quel prix... J'apprécie que tous les fils soient noués, que tout soit expliqué (les manoeuvres politiques notamment), tout en montrant bien que la partie continue, avec Poot qui redit quasi mot pour mot ce que Dee a sorti à Wallace dans l'épisode 1, la citation de début qui revient dans la bouche de plusieurs persos, Dee qui flanche, McNulty qui assiste au procès, Bubs qui replonge... J'ai bien aimé aussi le passage où Dee explique que c'est leur vie, qu'ils naissent dans ce système et que tout ce qu'il veut, c'est pouvoir être comme n'importe qui, quelqu'un de banal... ça aide à relativiser les jugements qu'on pourrait se faire sur les gens qui vivent là-dedans.
Des choses qui évoluent, en bien ou en mal : Herc et Carv prennent du grade, Santangelo se retrouve dans la rue en uniforme (pas compris pourquoi), McNulty sur le bateau (référence à l'épisode 1 où il disait que c'était l'endroit où il ne voudrait pas se retrouver, et ce malgré la conversation avec Freamon... :gni1:), Freamon justement qui se retrouve un peu à la place de McNulty (on ne lui envie pas son chef :p ). Pas de nouvelles de Kima, enfin on ne sait pas si elle continue ou si elle démissionne... Omar qui revient :bounce:
Et sinon :
Citation de : epik
102 : Je n'ai pas bien compris pour  quoi cette unité est créée, mais bon...
J'ai regardé à nouveau le 1er  épisode (parce qu'il est assez rude à digérer du 1er coup), et j'ai mieux saisi : c'est le major des Stups qui demande à  Daniels de monter un truc et de se mettre en relation avec la Crim.  C'est fait en 2 - 3 phrases, donc si t'as loupé le train, tant pis ! :p

Et en revoyant la scène entre McMulty et Rawls, j'étais morte de rire : quel grossier personnage, un peu rustre au final. C'est quand même pas banal pour un supérieur hiérarchique de faire des gros doigts, comme ça, à un subordonné :huhu:, ça manque de classe, ça fait un peu puéril !

Saison 2, me voilà !! :huhu:
« Modifié: 11 novembre 2011, 02h43 par epik »
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11 novembre 2011, 02h44
Citation de : sstarshoot;1027020
Ton avis sur cette première saison dans l'ensemble ? Bien, pas bien ? :p
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11 novembre 2011, 02h44
Citation de : epik;1027076
Très très bien ! :) Une montée en puissance pendant la saison et un superbe final : :thumb:

201 - 202 : à nouveau tout un microcosme avec lequel il faut se familiariser... Et McNulty est toujours aussi casse-couilles ! :fleurs:

201 - 202
Contente de voir qu'on ne laisse pas tomber  tous les persos de la saison 1. Par contre j'ai dû me planter en disant que Carv avait été promu, il se retrouve à mettre des PV... :gni: Mais Rawls, lui, est passé colonel : :boude:
Kima toujours flic mais derrière un bureau, vivement qu'elle envoie tout péter ! :p

Je ne comprends pas cette histoire de vitraux, qu'est-ce qu'il y a derrière leur compétition ? Juste la gloire d'être les plus généreux ou d'autres retours moins nobles ?
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11 novembre 2011, 02h45
Citation de : sstarshoot;1027160
Ok ;)
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11 novembre 2011, 02h45
Citation de : epik;1027359
204
204 : La camionnette qui voyage de port en port :mouahaha:
La scène avec le parallèle chez les Daniels / chez Kima et Cheryll : :lol4:et :yeah: Kima is back ! C'était pas difficile à deviner mais c'est cool ! "If I hear the music, I'm gonna dance." :p
L'unité est presque au complet à nouveau, sauf McNulty, mais j'ai comme l'impression qu'il va passer la saison en électron libre autour de l'affaire. :huhu:
205
205 : Ziggy est vraiment un crétin lamentable, mais ça fait quand même mal au coeur de voir sa bagnole cramer... :-/

A part ça, ben j'ai un peu dormi, alors j'ai un peu suivi en pointillés... donc pas grand chose à dire ! :disturb:
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11 novembre 2011, 02h46
Citation de : epik;1029197
206
206 : Omar au tribunal et la réponse qu'il fait à l'avocat :fleurs:
"- You are amoral, are you not? You are feeding off the violence. You  are stealing from those who themselves are stealing the lifeblood from  our city. You are a parasite who leeches off...
- Just like you, man.
- ...the culture of drugs.... Excuse me? What?
- I got the shotgun. You got the briefcase. It's all in the game, though, right?"

Dee qui se fait suicider :-/,  tous les dealers qui ont un tant soit peu de conscience et d'humanité y  passent, c'est déprimant... Et Stringer est vraiment un enfoiré ! :hmpf:
207
207 : Heckle et Jeckle achètent un micro... :mouahaha:On le voyait venir gros comme une maison, mais qu'est-ce que c'était drôle !

Avon est touché par la mort de Dee, je n'en attendais pas autant de lui...
208
208 :
Citation de : epik
204 : L'unité est presque au complet à nouveau, sauf McNulty, mais j'ai comme l'impression qu'il va passer la saison en électron libre autour de l'affaire. :huhu:
Bah je me suis trompée dans mon pronostic ! :p Il est bon ce Daniels, quand même !
209
209 : L'intro est assez crispante, et même si on voit la conclusion arriver de loin, ça fout bien les boules, quand même.. :(

Et le canard de Ziggy qui meurt d'une overdose d'alcool, ça aussi je l'avais prédit dès l'instant où il le ramène au bar... quel plouc ! :hein:
210
210 : Wow... Ziggy pète carrément les plombs... Je le trouvais très con jusqu'ici, mais là ça fait de la peine de voir qu'il est si paumé et si mal, et puis l'extrémité à laquelle il en arrive... :-/ La fin de la scène dans la voiture me parle vachement, parce qu'il m'arrive de faire des rêves dans lesquels j'ai tué quelqu'un, et je me dis "mais quelle immense connerie, maintenant c'est pour toujours que tu vas le payer", et j'ai ressenti la même chose dans cette scène. Ça fait pas envie, de vivre ça en vrai... :nono:
211
211 : scène très émouvante entre Ziggy et son père à la prison. :jap:

Et la fin, avec Frank qui se pointe sans se douter de rien au rendez-vous, alors que l'autre enfoiré de taupe du FBI a passé l'info... timing de merde ! On espère quand même, mais sans grande conviction, vu à quoi ils nous ont habitués dans la série... Je ne dirais pas que Frank est un personnage que j'adore, mais au final j'ai une sorte de respect pour lui, il essaie de son mieux de sortir "ses hommes" de la merde, il s'est laissé embarquer dans un truc qui l'a dépassé, en définitive il apparaît très humain, quoi... :bah:
« Modifié: 11 novembre 2011, 02h48 par epik »
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11 novembre 2011, 02h50
Citation de : sstarshoot
Article du jour dans Le monde des séries : The Wire - Toutes les pièces comptent
 Avec une introduction parfaite pour donner envie de s'y mettre (même si je n'avais pas besoin de ça :huhu: )
 
   
Citer
Presque une décennie après le début de sa diffusion, les lauriers sacrant The Wire comme la meilleure série de tous les temps ne se sont pas effeuillés. Bien au contraire, ils rappellent encore avec pertinence un contexte où,  sous le joug d'un système économique toujours plus violent, les fondamentaux sociaux se désagrègent à vue d’œil. Passons sur le débat qui voudrait que la création télévisuelle de David Simon soit précisément la meilleure de tous les temps.
 
 La question n'est pas là. Si The Wire peut concourir à ce titre, c'est parce que sa représentation complexe de Baltimore est comparable à celle d'un grand échiquier urbain sur lequel avancent des êtres mus par les rouages du monde. Si The Wire a récolté  autant de louanges, et qu'elle demeure encore édifiante, c'est parce  qu'elle tisse de manière tentaculaire une analyse politique au fil de  laquelle tous les personnages nous interpellent sur des thématiques  citoyennes qu'il est impossible d'ignorer.
    Prochaine grosse série que je commencerai :love:
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11 novembre 2011, 02h51
Citation de : !Lenou!;1035995
Pareil, elle est dans mes tablettes celle-ci (après Twin Peaks et Mad Men). :)

Bon plan pour l'achat de la série : le coffret DVD de la série complète est en français et anglais, donc dispo chez nos amis britons (62 € FDPI chez amazon.co.uk contre 93€ chez amazon.fr). ;)
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07 janvier 2012, 19h16
212
Comme pour la saison 1, à nouveau une fin de saison en demi-teinte ; c'est dans le ton et c'est totalement cohérent avec le parti pris de la série jusqu'ici... Quelques succès mitigés contre des défaites plus cuisantes, tous les trafics continuent, les pourris sont toujours vaillants... heureusement, pour ne pas désespérer, on voit bien que les personnages savent apprécier la valeur de leurs réussites, sinon ce serait bien déprimant !

Sans surprise mais avec un pincement, confirmation que Frank est mort...

Un peu moins coup de coeur sur cette saison (bah oui, Wallace n'est plus là... ;)), j'ai été un peu moins touchée personnellement par les enjeux développés, mais toujours une grande qualité globale, scénario, images, acteurs... :thumb:
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  • Opa Gansta Style
15 janvier 2012, 10h24
Allez on ajoute aussi
(t1 je viens d'échanger une saison de 27 contre une saison de Homeland et 5 saisons de Wire, c'est pas comme ça que je vais ecouler mon stock de series en attente...)